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April

Vers de nouvelles habitudes de mobilités : où en est la France ?

Face à l'urgence climatique et à la hausse des prix de l'énergie, la question de la mobilité durable en France est cruciale. Les transports représentent une part significative des émissions de gaz à effet de serre, et pousse les citoyens et les pouvoirs publics à repenser leurs modes de déplacement. Cette transition vers des mobilités plus respectueuses de l'environnement est au cœur des préoccupations actuelles.

Les grandes tendances de la mobilité durable en France

Un engouement pour les mobilités douces

Ce qui était autrefois réservé aux sportifs ou aux balades du dimanche, le vélo devient un véritable mode de transport : en 2024, 25% des Français se déclarent cyclistes réguliers, avec une pratique d’au moins une fois par semaine. À Paris, le vélo est désormais plus utilisé que la voiture pour les déplacements intra-muros : 11,2 % des trajets contre 4,3 % en voiture (l’Institut Paris Région).

En parallèle, les trajets réalisés en engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), comme les trottinettes électriques s’intègre peu à peu dans le paysage urbain (0.4% des déplacements quotidiens des 15-59 ans).

La place des transports en commun

Métros, bus, tramways restent des modes de transports incontournables pour un bon nombre de Français, en particulier chez les jeunes. Parmi les critères clés qui influencent le choix des modes de transport on retrouve : la praticité (80%), la rapidité (74%), la sécurité (68%) et le coût (66%). Entre les zones bien desservies et celles qui restent enclavées, la qualité de l’offre varie fortement et par extension, leur utilisation.

Les freins persistants à la mobilité douce

Malgré les progrès en matière de mobilité douce, plusieurs freins subsistent : une étude IPSOS indique que 61 % des cyclistes se sentent en danger sur la route, en raison notamment du manque d'infrastructures sécurisées. La voiture, quant à elle, reste profondément ancrée dans les habitudes des Français : selon un sondage CSA, 80% d’entre eux se déclarent très ou assez attachés à leur voiture. Pratique, rassurante, elle est souvent le seul recours dans les zones rurales. Et pour certains publics – notamment les jeunes – le coût des transports peut devenir un vrai frein à l’autonomie.

La voiture, mais autrement ?

Si la voiture reste encore le principal moyen de transport des Français, elle évolue tout de même : l’électrique progresse (presque 17% en 2024), les infrastructures s’adaptent et le covoiturage est de plus en plus présent. Dans plusieurs métropoles, comme Paris, Lille, Lyon et Strasbourg, des voies réservées à cette pratique apparaissent, signe que les usages changent peu à peu.

Nous faisons face à une nouvelle mobilité : plus partagée, plus raisonnée et plus consciente des enjeux de demain.

Comment INGEVA accompagne cette transition ?

Chez INGEVA, nous avons bien conscience des freins à une mobilité plus durable : sécurité des cyclistes, accès inégal aux transports, poids de la voiture dans les zones rurales, coût pour les jeunes... Ces enjeux sont au cœur de nos projets. Partout en France, nous accompagnons nos partenaires pour construire des solutions concrètes, inclusives et durables, au plus près des réalités de chaque territoire.

Une expertise sur des projets de mobilité durable

Nous jouons un rôle clé dans la transformation des transports, notamment en Île-de-France avec le Grand Paris Express, un projet qui redessine la mobilité métropolitaine en facilitant les trajets de banlieue à banlieue.

Nous accompagnons la transition énergétique des bus avec le programme Bus 2025, en partenariat avec la RATP, pour passer à une flotte 100 % électrique.

Au-delà de Paris, nous sommes présents sur des projets majeurs comme le RER Métropolitain à Bordeaux, le BHNS à Nantes ou encore la modernisation des TER à Tours. Ces projets répondent à des besoins locaux : désenclaver des zones, fluidifier les trajets du quotidien, rendre la mobilité plus accessible.

À l’échelle européenne, avec le projet OCORA, nous contribuons à l’harmonisation des systèmes ferroviaires, pour une mobilité transfrontalière plus fluide et mieux coordonnée.

Un engagement fort en interne

En plus de ses différents projets, INGEVA s'engage auprès de ses collaborateurs pour promouvoir la mobilité durable. Nous encourageons nos collaborateurs à adopter des pratiques de déplacement plus responsables : forfait mobilité durable, formations à la fresque du climat, actions de sensibilisation régulières… Ces engagements traduisent notre volonté d’aligner nos pratiques internes avec les projets que nous portons sur le terrain.


La transition vers des modes de transport plus durables est bien engagée en France, mais elle reste fragile. Elle demande des solutions techniques, bien sûr, mais aussi une transformation culturelle profonde.

Chez INGEVA, nous sommes convaincus que chaque projet compte, qu’il soit local ou national, qu’il s’agisse de fluidifier des trajets quotidiens ou de repenser les grands réseaux. C’est cette conviction qui guide nos équipes au quotidien : accompagner les acteurs du transport à construire une mobilité plus fluide, plus verte et plus accessible pour tous.